Tout ce qui vole (et aussi ce qui rampe) au fil des mois
Les photos et dessins de ce blog ne sont pas libres de droit de reproduction
La lune le 28 juin à 19h 38min et le 29 juin à 23h 04min.
Dans les premiers jours de leur vie les pigeonneaux sont nourris avec du lait de jabot. Ce lait est une transformation, sous l'action de prolactine, des cellules épithéliales du jabot.
Il est régurgité aussi bien par le mâle que par la femelle.
Ce lait de jabot est exclusivement composé de protéines, de lipides et de sels minéraux. Par contre il ne contient aucun glucide.
Le lait est la nourriture exclusive durant la première semaine puis il est progressivement remplacé par des graines lors des deux semaines suivantes.
Sur les photos, c'est le Pigeon ramier - Columba palumbus (Common Wood Pigeon) devant la fenêtre à la Défense qui nourrit ses deux petits.
Pouillot véloce - Phylloscopus collybita (Common Chiffchaff)
Accenteur mouchet - Prunella modularis (Dunnock)
Fauvette grisette - Sylvia communis (Common Whitethroat)
Comme leur nom l'indique ils se nourrissent d'invertébrés dans le limon. Ce sont des petits échassiers : échasses, avocettes, chevaliers, barges, courlis, bécasses, bécassines, bécasseaux, etc.
Ici, en noir et blanc l’Échasse blanche, colorée avec un grand bec la Barge à queue noire et le plus petit avec le ventre blanc le Chevalier culblanc.
Echasse blanche
Barge à queue noire
Chevalier culblanc
Dans le jardin un mâle de troglodyte mignon pousse son chant de territoire.
Au bord de la gouttière une hirondelle rustique surveille les alentours pour protéger ses cinq petits qui sont dans la remise. Il est vrai qu'il y a de temps en temps un barbu qui est obligé de rentrer dans ladite remise.
Dans la toiture résident des mômes piafs qui attendent le retour de leur mère dont le bec est chargé d'insectes.
Il y a bien d'autres habitants mais pour lesquels je n'ai pas encore pris de photos. Ainsi cinq nids d'hirondelles de fenêtre sont occupés côté rue sous le cache-moineaux (c'est un "comble").
Lorsque j'étais jeune il s'appelait Grèbe de la Caspienne. Les oiseaux changent de nom selon les époques voire d'orthographe. Le Chevalier combattant est devenu Combattant varié, le Pétrel fulmar : Fulmar boréal, Le Rouge-gorge familier : Rougegorge familier, etc.
Grèbe à cou noir - Podiceps nigricollis (Black-necked Grebe)
Sous un ciel un peu chargé, des observations qui n'ont pas été suivies de photos comme par exemple un putois, un coucou ou un grèbe huppé en vol. Soit ils étaient trop loin, soit je manque de réflexe...
Quant à ceux qui se sont laissés photographier, les voici.
Bergeronnette grise
Phragmite des joncs
Pipit farlouse
Butor étoilé
Rousserolle effarvatte
Busard des roseaux
Et pour finir des linottes mélodieuses.
Je l'avais déjà présenté l'an dernier avec son symbole de Mercure sur le 2e segment.
Agrion de Mercure - Coenagrion mercuriale (Southern Damselfly)
Lorsqu'il a trouvé une charogne de petite taille - rongeur, musaraigne ou petit passereau - le mâle de ce coléoptère attire la femelle par une phéromone. Si cela lui convient, ils enfouissent la dépouille, malaxent la chair pour la mettre en boule. La femelle pond ses œufs dans une galerie à côté. Elle aidera ensuite les larves à se nourrir de la boule de chair.
Charmant ! n'est-il pas ?
Nécrophore - Nicrophorus vespillo (Burying beetle)
Ce sont ces mouches - ce ne sont donc pas des guêpes - qui participent à la pollinisation et dont les larves s'attaquent aux pucerons.
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