Tout ce qui vole (et aussi ce qui rampe) au fil des mois
Les photos et dessins de ce blog ne sont pas libres de droit de reproduction
Petit exercice qui n'est pas des plus faciles : photographier en vol des libellules.
Il existe des systèmes en les mettant dans une boîte et en les faisant sortir devant des cellules photo-électriques, le tout avec des flashs pour bien figer les ailes.
Je préfère les laisser tranquilles et simplement les prendre lorsqu'elles passent lentement ou qu'elles font brièvement du vol stationnaire.
Aeschne affine - Aeshna affinis (Blue-eyed Hawker)
Sympétrum rouge sang - Sympetrum sanguineum (Ruddy Darter)
J'ai eu le plaisir la semaine dernière d'observer et de photographier au Marquenterre deux oiseaux que l'on ne croise pas tous les jours.
Le premier est l'Ibis falcinelle reconnaissable à son bec courbe et à sa couleur sombre aux reflets verts et cuivre.
Ibis falcinelle - Plegadis falcinellus (Glossy Ibis)
J'ai déjà photographié le Râle d'eau adulte mais, selon les responsables du parc du Marquenterre, c'était la première fois qu'un jeune était photographié, ce qui prouve que le Râle d'eau niche au Marquenterre.
Râle d'eau - Rallus aquaticus (Water Rail)
Bien que les jeunes sachent parfaitement nager, ils passent beaucoup de temps sur le dos des parents. Ces derniers pour les aider à s'émanciper se redressent et battent des ailes pour faire descendre les jeunes dans l'eau. Bien sûr les jeunes essayent immédiatement de remonter sur le dos.
Grèbe huppé - Podiceps cristatus (Great Crested Grebe)
Encore une histoire sans ailes me direz-vous. Et pourtant...
A écouter des voix superbes dans un lieu magique - l'abbaye de Valloires - on n'est pas loin de tutoyer les anges.
Sous la direction de Denis Comtet nous avons eu le plaisir d'entendre des oeuvres de Byrd, Stanford, Elgar, Tavener, Britten, Rolland de Lassus, Messiaen et Purcell.
La première nichée de cinq hirondelles rustiques a pris son envol début juin. Une deuxième ponte de 5 œufs a eu lieu peu de temps après. Pendant les premiers jours les poussins n'ont eu pour seul horizon que le bord du nid puis ils ont aperçu un rectangle de lumière par lequel entraient les parents pour les nourrir. Au bout d'environ 21 jours les jeunes hirondelles ont pu découvrir que le monde était plus étendu que cela. Tout d'abord elles se sont posées sur le bord du rectangle de lumière puis ont exploré la cour et se sont perchées sur les gouttières en attendant que les parents continuent d'apporter leur pitance. A noter que chaque adulte apporte chaque jour environ 7 g de nourriture soit environ 7000 insectes. L'hirondelle est avec la chauve-souris le meilleur insecticide.
Hier elles ont fait une nouvelle expérience. Avec la pluie elles ont appris sur le bord de la gouttière que l'eau ça mouillait. Le soir elles rentrent toutes à l'abri dans la remise en passant par le petit rectangle. Ce matin une jeune intrépide est venue visiter la cuisine.
Dans quelques semaines elles seront prêtes à partir pour l'Afrique.
Et rien ne dit qu'il n'y aura pas une troisième couvée...
Sur la 1ère photo, un jeune en visite probablement de la couvée précédente.
Pour commencer un échappé de captivité. A l'état naturel la Bernache à cou roux vit plutôt vers l'est de l'Europe. Il arrive que certains individus suivent d'autres oies qui partent vers des régions occidentales. Dans le cas présent il semble plus vraisemblable qu'il s'agisse d'un individu utilisé comme oiseau d'agrément qui s'est échappé.
Bernache à cou roux - Branta ruficollis (Red-breasted Goose)
Adulte mâle et jeunes linottes mélodieuses.
Linotte mélodieuse - Linaria cannabina (Common Linnet)
Tarier pâtre - Saxicola rubicola (European Stonechat)
Pipit farlouse - Anthus pratensis (Meadow Pipit)
Tadorne de Belon - Tadorna tadorna (Common Shelduck)