Tout ce qui vole (et aussi ce qui rampe) au fil des mois
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Le Geai des chênes est un oiseau commun. On l'entend plus qu'on ne le voit. Comme tous les corvidés le Geai n'a pas un chant mélodieux mais un cri rauque.
Il est omnivore et plutôt attiré par les glands comme ses noms vernaculaire et scientifique l'indiquent.
Je l'aime bien pour sa plume bleue (couverture primaire) et son regard fou.
Geai des chênes - Garrulus glandarius (Eurasian Jay)
Un col célèbre pour ceux qui s'intéressent au Tour de France.
Joux signifie forêt et Plane indique qu'il s'agit d'un terrain plat.
La forêt est moins importante qu'elle n'a dû être.
Par beau temps la vue est très belle sur le massif du Mont-Blanc. S'il n'y a pas un nuage le mont Blanc est bien dégagé comme avant-hier.
Le mont Blanc est à 35 km à vol d'oiseau. Je l'ai photographié avec plusieurs focales, de la vue générale jusqu'au gros plan sur le sommet.
Visite habituelle aux chamois. Deux aigles royaux survolent la zone.
Lorsqu'ils volent très haut la marmotte de garde pousse des cris répétés (danger de moyenne intensité), par contre un vol à plus basse altitude est ponctué par un seul cri de marmotte (danger important).
Chamois - Rupicapra rupicapra (Chamois)
Sur les deux dernières photos, les chamois semblent apprécier les églantiers.
Aigle royal - Aquila chrysaetos (Golden Eagle)
Une bande d'une vingtaine de chocards à bec jaune sillonnait le secteur. Sur la photo ils ne sont que trois.
Chocard à bec jaune - Pyrrhocorax graculus (Alpine Chough)
Balade le long du Giffre (Haute-Savoie).
L'occasion de croiser quelques oiseaux.
Milan royal - Milvus milvus (Red Kite)
Cincle plongeur - Cinclus cinclus (White-throated Dipper)
Cet oiseau qui n'a pas de pattes palmées est capable de marcher voire même de voler sous l'eau à la recherche d'insectes, larves, crustacés, petits poissons, têtards.
La membrane nictitante est blanche et protège les yeux lorsque le Cincle plonge (dernière photo recadrée).
Bergeronnette des ruisseaux - Motacilla cinerea (Grey Wagtail)
Pinson des arbres - Fringilla coelebs (Common Chaffinch)
Difficile à reconnaître à contre-jour mais j'aime bien cette ambiance qui rappelle l'art du papier découpé tel que pratiqué en Suisse.
Mésange nonnette - Poecile palustris (Marsh Tit)
Peu d'insectes visibles et photographiables.
Voici un Orthoptère.
Œdipode bleue - Oedipoda caerulescens (Blue-winged Grasshopper)
Une de mes observations favorites, en automne dans le jardin, est le lierre en fleur.
A tort, le lierre a mauvaise réputation. Contrairement à ce qui est affirmé depuis la nuit des temps (Grecs et Romains) le lierre ne parasite pas les arbres mais au contraire il est mutualiste. Il n'étouffe pas les arbres car il monte en ligne droite le long du tronc au contraire de la glycine ou du chèvrefeuille qui s'enroulent autour en déformant les branches et en limitant le passage de la sève. En période humide le lierre va assécher l'extérieur du tronc de l'arbre support et éviter la croissance de champignons et autres parasites.
Parmi ses nombreuses particularités le lierre est aussi dépolluant de l'air et des poussières atmosphériques. Et pour ce qui nous intéresse ici, il a une floraison tardive. Cela va donc attirer tous les butineurs qui ne peuvent plus se nourrir ailleurs : Hyménoptères (guêpes, abeilles), Diptères (mouches et surtout syrphes) et Lépidoptères (papillons en migration ou qui vont préparer leur hivernage).
A la fin de l'automne et en hiver, ce seront les oiseaux qui trouveront de quoi se nourrir avec les fruits et certains papillons tel le citron hiverneront dans le lierre.
On estime (Wikipedia) qu'un lierre associé à un chêne abrite plus de 700 organismes vivants différents. Pensez-y avant d'arracher le lierre dans votre jardin. Malgré tout il faut le surveiller et le tailler pour qu'il n'envahisse pas les branches hautes des arbres, ce qui le mettrait en concurrence avec le support pour la photosynthèse et l'alourdirait.
J'aime donc avoir la tête dans le lierre même si cela bourdonne beaucoup. Tout le monde me passe autour mais ils ont autre chose à faire que me piquer.
Voici donc quelques visiteurs en commençant par les Hyménoptères.
Tout d'abord honneur à l'abeille solitaire inféodée au lierre et qui sort de terre juste au moment de la floraison.
La Collète du lierre - Colletes hederae (Ivy Bee)
Guêpe germanique - Vespula germanica (German wasp, or German yellowjacket)
J'aime bien le nom de "gilet jaune" donné par les britanniques.
Et maintenant deux espèces qui n'ont pas bonne presse. Pas plus agressives que les autres guêpes. Avec un venin équivalent à celui des autres guêpes mais environ sept fois moins puissant que le venin de l'abeille domestique.
Leur grand tort est de s'attaquer aux éléments d'une activité humaine, l'apiculture.
Le Frelon d'Europe - Vespa crabro (European Hornet)
1re photo.
Le Frelon à pattes jaunes - Vespa velutina (Yellow-legged Hornet)
Populairement connu sous le nom de Frelon asiatique.
Deux photos suivantes, en vol.
Bourdon terrestre - Bombus terrestris (buff-tailed bumblebee)
Deux espèces de Diptères (mouches) parmi les nombreuses qui viennent butiner. Elles ont l'aspect mimétique de guêpes.
1re photo, à peu près de la taille d'un Frelon d'Europe.
Volucelle zonée - Volucella zonaria (Hornet Mimic Hoverfly)
2e photo.
Hélophile suspendu - Helophilus pendulus (Sun Fly)
Les Lépidoptères (papillons). C'est la période de migrations des Vanesses.
Robert-le-Diable - Polygonia c-album (Comma)
Vulcain - Vanessa atalanta (Red Admiral)
Belle-Dame - Vanessa cardui (Painted Lady)
Je la trouve encore plus belle les ailes repliées. Après une séance de butinage, elle est allée se reposer sur le mur de la maison.
Il venait sur les fleurs de lierre mais trop haut pour que je fasse une bonne photo. Il a eu la gentillesse de venir se poser sur la maison pour présenter un bon contraste de couleurs.
Paon-du-jour - Aglais io (Peacock butterfly)