Tout ce qui vole (et aussi ce qui rampe) au fil des mois
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Notre visite annuelle à la chartreuse du Reposoir non loin du col de la Colombière. La chartreuse est occupée depuis 1932 par un carmel d'une vingtaine de religieuses.
Un héron cendré guettait ses proies au bord du petit lac où se reflète le monument. En haut du clocher un faucon crécerelle piqueniquait entre les plumes de la queue du coq métallique.
Les Polistes sont des guêpes sociales qui ont la particularité d'avoir des nids sans enveloppe. Ces nids n'ont donc pas des formes de ballon comme pour les guêpes communes ou germaniques et les alvéoles sont directement visibles.
Il est à noter que les piqûres des polistes sont parmi les plus douloureuses chez les hyménoptères. J'évite donc de trop les contrarier et je prends mes distances - entre 15 et 20 cm - pour faire les photos. Ici, elles ont fait leur nid dans un parpaing.
Poliste de Bischoff - Polistes bischoffi
Cette sauterelle doit son nom au fait que selon une croyance populaire (Suède, XVIIIe siècle) sa morsure suivie du rejet de suc gastrique pouvait éliminer les verrues. Elle est aussi nommée Sauterelle à sabre, appellation due à la forme de l'oviscapte. D'ailleurs sur la première photo, cette femelle dépose dans le sol des œufs à l'aide de l'oviscapte. Les œufs vont éclore après deux hivers. Cette espèce de sauterelle est en recul dans toute l'Europe, en particulier dans les zones d'agriculture intensive.
Dectique verrucivore - Decticus verrucivorus (Wart-bitter)
Les chamois étaient là. Si certaines restaient éloignées avec leur jeune, d'autres passaient près de moi - toujours à découvert et bien visible, je ne suis pas un paparazzi - et acceptaient de se faire tirer le portrait. Les marmottes poussaient de temps en temps des cris pour me dire qu'elles m'avaient vu.