par 50° 19' 04" de latitude Nord et 1° 41' 39" de longitude Est.
Tout ce qui vole (et aussi ce qui rampe) au fil des mois
Les photos et dessins de ce blog ne sont pas libres de droit de reproduction
par 50° 19' 04" de latitude Nord et 1° 41' 39" de longitude Est.
Toujours un beau ciel sans nuage mais du givre et du verglas au sol.
Photo Patrick Dupont
Fougère et traces de chevreuil
Rougegorge
Hêtres
De retour de quelques jours dans la Somme sous un beau ciel bleu mais souvent en dessous de 0°.
Colvert mâle
et femelle
Oies cendrées
Une nouvelle maquette au 1/48e est ajoutée à l'album photo Maquettes.
C'est le Gee Bee R1 de 1930. Avion de course qui remporta son premier trophée aux mains de Jimmy Doolittle en 1932. Jimmy Doolittle est également célèbre en tant qu'organisateur du premier bombardement par des B-25 sur Tokyo en avril 1942 à partir d'un porte-avions.
De nombreux groupes d'huîtriers pies passent au-dessus du Hourdel.
Goéland cendré (Larus canus) sur le port du Hourdel. C'est un adulte en plumage internuptial. En période nuptiale la tête deviendra totalement blanche mais la grande majorité des goélands cendrés sera repartie vers le nord. Si mes souvenirs sont exacts - je n'ai pas mes documents sous les yeux (revue "Ornithos") - il y a moins de 50 couples nicheurs en France. Ils sont situés dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, les Yvelines et la Haute-Savoie. Les plus méridionaux nichent sur les bords du lac Léman dans le delta de la Dranse.
Comme tout le monde j'ai ma photo de Phalarope à bec large (Phalaropus fulicarius ou Kiki pour les
intimes). Je n'avais jamais observé cet oiseau à moins de 20 m, et celui-ci vient tourner pour se nourrir (voir le sillon circulaire dans l'eau sur la photo) à 2 ou 3 m.
A force de vivre au milieu de la mer, il ne sait pas ce que c'est que l'homme et qu'il est préférable de s'en méfier. Il mesure 20 à 22 cm et est à peine plus grand
que le Phalarope à bec étroit.
En période nuptiale la femelle est plus colorée que le mâle. C'est d'ailleurs le mâle qui assure la couvaison. La femelle initie la parade et peut choisir plusieurs mâles et donc pondre dans plusieurs nids. Comme elle est alors fatiguée par les pontes successives, c'est normal que ce soit le mâle qui s'occupe de la progéniture.
On voit bien sur ce détail d'une photo agrandie que le bec est large.
Colonie de Pluviers dorés avec quelques Vanneaux huppés
Pipit farlouse attrapant un grillon.
J'ai été moins discret cette semaine et ai réussi à photographier l'accouplement de Sympetrum striolatum.
Chez les odonates, le mâle et la femelle ont leurs organes reproducteurs sur le 9e segment abdominal. Et pourtant lors de l'accouplement le 9e segment de la femelle
est en contact avec le 2e segment du mâle. Puisqu'il tient la femelle avec l'extrémité de son abdomen, il ne peut pas tout faire !!! Il transfère donc le sperme (parfois en vol en tenant la
femelle) en repliant l'abdomen pour mettre en contact son propre 9e segment avec ses pièces copulatrices du 2e segment. Acrobatique, non ?
Ensuite l'accouplement peut avoir lieu.
Les oeufs s'entourent toujours d'une gelée transparente quelques minutes après la ponte. Comme la ponte est très tardive (20 novembre), les oeufs vont passer l'hiver et n'écloront qu'au printemps 2011.
Au mois de novembre des libellules s'accouplent encore.
Elles se font de l'oeil. Le mâle de Sympetrum striolatum est à droite et la femelle à gauche.
Le mâle saisit la femelle au niveau du cou à l'aide de ses appendices anaux.
Puis le tandem s'envole.
J'ai su rester discret et n'ai donc pas photographié la suite (surtout je n'ai pas réussi).
Généralement, c'est vers la fin novembre que je vois les dernières libellules qui n'ont pas encore migré.